samedi

Maman.

Doux après-midi d'éternité
Frisson et murmure du temps long
Attardé comme un soleil d'été,
Sous les fenêtres de mon imagination.

C'est de son sourire que ma mémoire est gravée,
Le temps et l'enfance peuvent bien me fuir
Dans la brise tiède de la nuit tombée
L'amour me pèse, et les souvenirs.

Enfance des mots que l'on ne comprend
Et qui obsèdent comme un refrain
Ritournelle effacée du présent
Je te rechante demain matin.

Miroir du monde enfoui sous le passé
Je te reflète, t'immortalise
Le chant du coeur affaibli, délaissé
Me revient toujours, avec la brise.

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