lundi

Remisées aux placards, assourdies, abêties
- pas abattues, mes mains.
Puisque demain, demain tu seras mien,
Et d'un commun accord
Nos corps encore s'enivreront et vibreront sans fin.
Puisque demain, demain, mon mien, mes mains
Délesteront ton corps engourdi la faim.


Et je te dirai tout car mes mains n'oublient rien
Je te dirai les rires la nuit dans les chemins,
La longue route de ces mille nuits où tu n'étais pas.
Demain, demain, j'affranchirai mes mains
Sur toi - j'attarderai sans cesse ta caresse sur mon sein,
Demain, demain, mon amour, tous ces chemins,
Seront ta peau, et par dessus mes mains.