mardi

Chronicques métropolitaines

Je suppose que c'est normal. L'ordre des choses.
La suffisance de ton visage dans le froid hivernal. Tout était en toc ce jour là, mes fausses larmes et les décorations de noël en plastique,
Le poulet de ma salade
L'odeur que tu as perdue
Le grouillement sans fin des gens qui se pressent, comme s'ils avaient vraiment quelqu'un à retrouver, comme si quelqu'un les attendait vraiment.

Je suppose que ça devait se finir comme ça. Mais après, après qu'on y ait cru pendant des semaines, des mois et des années.
Après qu'on se soit promis tous les canapés du monde, qu'on ait regardé les annonces immobilières, choisit les prénoms des enfants.
Rien d'exaltant, rien d'extraordinaire,

juste la tristesse du fini.

Et l'absurdité de ces départs.

Je suis desséchée de toi, éreintée de nos incompétences réciproques.
C'est un grand silence à nouveau.
J'aurai donné ce jour là pour te re-sentir encore. Ou alors éprouver une once de remord.
Mais je me suis fait surprendre par un mur d"indifférence qui me donne droit de celer, à vos vues imparfaites, les pensées honteuses qui me prennent encore à la gorge, la nuit.

Rien qu'une nuit dans Paris. Rien d'extraordinaire, non.
Le temps lavera nos errements.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dans le monde, tout marche comme une fleur. D'abord elle nait, elle bourgeonne et s'épanouit lentement au fil du temps. Puis un beau jour, elle se fane et meurt jusqu'à ce qu'elle refleurisse aux premieres lueurs du printemps.

L'Homme nait,vit et meurt mais ne refleuris jamais. Cependant, il peut laisser derriere lui, un souvenir prenant et enivrant qu'on ne peut plus oublier.

Rien n'est écrit, rien ne se perd, tout reste à faire, tout reste à vivre.

Le temps fera le boulot.