vendredi

Lettre perdue.

Le vent souffle fort ce soir. Qui es tu voyageur pour troubler mes nuits d'oisiveté ? C'est toi. C'est toi, c'est encore toi, je le sais, je te sais sous tous les habits possibles, c'est encore ton visage et ta voix qui me dit de revenir. Le vent souffle trop fort ce soit. Et me porte des lettres d'amour perdues que j'aurai aimé ne pas lire. Pars, voyageur, laisse moi voir encore le jour sans toi. Laisse moi prouver que toutes ces nuits sans sommeil ne sont pas vaines. Laisse moi penser que tu es là encore, mais caché. Je ne veux pas que tu frappes à ma porte et que tu prennes par la main. J'aime ton absence, ton indifférence, je ne veux rien savoir de toi- sinon que c'est loin l'un de l'autre que nous entendons le mieux.

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